Au-delà des rando, nous aimons beaucoup faire des ascensions. Nous ne sommes absolument pas experts dans ce domaine, mais nos expériences nous ont beaucoup appris ! À Bali, nous avons gravi le mont Batur, un volcan qui culmine à 1717m d’altitude. Et le dernier en date, le mont Pico aux Açores, qui est le sommet le plus élevé du Portugal avec 2351m de haut. Ce sont des ascensions accessibles, et qui ne nécessitent pas de formation, d’accompagnement ou de matériel spécial.Aujourd’hui, on vous partage nos conseils pour préparer et réussir votre prochaine ascension. Amateurs, amatrices d’aventure, on vous embarque !
1/ La préparation physique
2/ Choisir son ascension
3/ Lire des avis sur internet
4/ Partir de nuit ou de jour ?
5/ Vérifier les conditions météorologiques
Nous avions une bonne « ouverture » entre 3h et 9h du matin (en bleu)
6/ Partir seul ou avec un guide ?
7/ Le bon matériel
- L’élément le plus important pour faire une ascension, ce sont les chaussures de marche montantes ! Nous avons fait l’erreur de prendre des chaussures basses de randonnée, et on a eu beaucoup de difficulté sur les pierres roulantes… à s’en tordre les chevilles !
- Ensuite, au niveau des vêtements : il vous faudra des sous-pull thermolactyl (en vente chez Uniqlo, Damart, magasins de sport…) pour garder votre corps à haute température. Un bon coupe-vent et surtout, imperméable ! Car même s’il ne pleut pas, au petit matin, l’humidité est là. Et si vous passez par des masses nuageuses, vous serez bien au sec.
- Un pantalon confortable, qui ne vous sert pas à la taille et ne vous empêche aucun mouvement ! Exit les jeans…
- Une lampe frontale si vous partez de nuit, c’est IN-DIS-PEN-SABLE !
- Les lunettes de soleil, car quand le soleil se lève, ça pique !
- Des gants d’alpinisme type via ferrata, car à certains moments, vous serez sûrement obligés de mettre les mains sur la roche, et c’est assez douloureux au bout d’un moment…
- Un bâton de marche. Certains pensent que c’est encombrant voire inutile. Mais quand vous serez en descente, il vous sera bien pratique pour prendre appui ou pour dégager votre chemin. Renseignez-vous, certains centres de trek en prêtent.
- Un bon sac à dos avec renforts, car au bout de 5h ou plus, vous allez le sentir !
- Petit conseil pour les filles ( et les garçons après tout !) , on s’attache les cheveux ! Rien de plus désagréable que d’avoir les cheveux trempés qui dégoulinent sur le visage… C’est du vécu 😉
N’oubliez pas qu’il ne faut pas vous charger ! N’emmenez que l’essentiel. C’est un exercice parfois difficile, ménagez votre corps 🙂
8/ Boire beaucoup et emmener les bons aliments
Ne lésinez pas sur l’hydratation. C’est indispensable pour réussir une épreuve physique de ce genre. On emmène 2L d’eau minimum par personne ! Vous pouvez ajouter des minéraux en poudre pour compenser la perte en sels (type Isostar). Personnellement, j’évite car ça m’écœure rapidement. Je vous conseille de prendre qu’une petite bouteille de cette préparation en plus de l’eau pure.
Concernant la nutrition, il faudra prendre des aliments à indice glycémique élevé. Attention, on évite pour autant les gâteaux gras et biscuits chocolatés ! Privilégiez les barres de céréales à base de miel, noix ou autres (si vous n’êtes pas allergiques aux arachides !). Niveau fruits, prenez des bananes et des fruits secs (abricots, dattes…).
Sachez que sur certains volcans, vous pourrez faire cuire des œufs dans les trous de vapeur 😉
Un conseil important : n’attendez surtout pas d’avoir soif ou faim, ça voudra dire que votre corps est déjà en insuffisance. Buvez et « grignotez » tout au long de l’exercice.
9/ Faire des pauses
Pendant l’effort, tout s’accélère, le souffle, le cœur… On fatigue rapidement et parfois on se décourage de ne pas voir le bout ! Une ascension n’est pas une course de rapidité. Faites des pauses dès que vous en ressentez le besoin. Relever votre nez de la terre et profitez-en pour admirer le paysage, prendre des photos !
10/ Avoir la force de renoncer…
Si vous n’en pouvez plus ou si les conditions météorologiques se dégradent, il ne faut pas hésiter à faire demi-tour. C’est très frustrant, rangeant et on sait de quoi on parle ! À Pico, au bout de 3h30 d’ascension de nuit, le brouillard s’est installé au lever du jour. Nous avons été pris en « sandwich » dans une masse nuageuse. On était crevés, trempés, on voyait plus rien… On était à la 38ème balise, à 30min du sommet. Mais on a préféré ne pas prendre plus de risque, et repartir…
En revenant, les guides nous ont dit que nous étions les seuls à faire l’ascension, le temps se dégradant à une vitesse impressionnante au lever du jour. C’est d’ailleurs fréquent aux Açores, les îles se situant au milieu de l’océan atlantique. « L’anticyclone des Açores » est bien connu, ce n’est pas pour rien ! En voici la preuve :
Et vous, quels-sont vos conseils pour réussir une ascension ? Partagez-nous vos expériences dans les commentaires !