Souvent, on m’a dit que j’avais la  « chance » de voyager. Je ne trouve que ce soit une chance, ni une opportunité. Je pense que c’est plutôt un choix, voire un mode de vie.


Certes pour mon âge, je suis reconnaissante d’avoir pu découvrir un bon nombre de destinations européennes, asiatiques et américaines (je ne parle pas de pays, car j’estime qu’on ne peut pas réellement connaître un pays, si on en a juste visité sa capitale).
J’ai commencé par les joyeuses colonies de vacances (pour le coup, je suis d’accord que tous les enfants n’y ont pas accès) et les voyages de groupe pour ado.
Puis j’ai découvert en grandissant les compagnies low-cost et les auberges de jeunesse. J’ai fini par me promettre de visiter toutes les villes desservies par Ryanair.
Alors, de mon point de vue, je pense qu’il est facile de voyager. Mais c’est parce qu’il y a une vraie définition au mot voyage. En tout cas, j’en ai une bien définie.
Voyager, pour moi, ce n’est pas forcément partir très loin. C’est avant tout :
– partir dans une ou plusieurs destination(s) dépaysantes
 
– aller à la rencontre des locaux
– visiter des endroits uniques au monde
– découvrir de nouvelles cultures et traditions
– goûter à une multitude de saveurs
– dans le meilleur des cas, apprendre quelques mots d’une langue étrangère
– sortir de sa zone de confort, se challenger…
– Et surtout, surtout, en prendre plein les yeux !
Cette définition donne envie, n’est-ce pas ? 😉
Il n’est pas nécessaire de partir plusieurs mois pour vivre pleinement son voyage. Il suffit juste de vivre à fond sur une période courte ou longue ! Pas besoin de démissionner de son poste en CDI ou de faire une année sabbatique pour voyager. Même si ça peut être une option 🙂
Aujourd’hui, je suis persuadée que n’importe qui peut voyager. Nous sommes dans une époque où cela est facile, et si on se débrouille bien, peu coûteux. C’est, dans la plupart des cas, accessible à tous. Un week-end en Europe à 2h de chez soi ou un road-trip à l’autre bout du monde en basse saison… Quiconque peut voyager selon les moyens de chacun.
Beaucoup d’astuces et de méthodes existent pour réduire les frais d’un voyage. Je ne vais pas toutes vous les énumérer ici, et cela fera peut-être d’ailleurs l’objet d’un futur article. Mais on peut par exemple citer le co-voiturage, couchsurfing, air b&b, le bus (pour les grandes villes européennes notamment), les vols low-cost comme j’en ai parlé au dessus.
Majoritairement, les personnes qui me font des remarques sur le fait que je voyage « beaucoup » ont une autre idée du voyage. Ils passent leurs vacances en club all inclusive ou font des croisières… C’est évident que ça n’a pas le même coût qu’un voyage en back-pack. Je ne critique absolument pas cette manière de « voyager », je sais que c’est bien plus facile quand on part en famille ou pour les personnes âgées de faire comme ça. Et peut-être qu’un jour aussi, j’aurai envie de vacances farniente quand j’aurai des enfants, ou quand je serai plus vieille 😉 Mais pour l’instant, j’ai une soif de découverte !
Pour être honnête, j’appelle plutôt cela du tourisme. Et pour avoir étudié dans le domaine pendant 3 ans, je peux vous assurer qu’il y a une grande différence entre le voyage et le tourisme. Et c’est aussi parce que je suis déjà partie en vacances en club. À Djerba et à Punta Cana notamment. Certes, on peut faire quelques excursions, bien que cela coûte très cher. Et souvent, ce sont de belles arnaques. Payer 80€ pour aller en mer voir des étoiles de mer en plastique ou faire une balade en chameau de 15min, je ne trouve pas qu’on puisse appeler ça du « voyage ».

Mais comme je l’ai dit dans le titre de cet article, chacun peut avoir sa propre définition du voyage, du moment que c’est celle qui nous convient !


Alors, à quand le prochain départ ?  Et vous quelle-est votre définition du voyage ?

 

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